DES_AMES_SIMPLES.jpgLes jurés du Prix Roger Nimier ont attribué, mercredi 18 octobre, leur prix à Pierre Adrian pour son roman Des âmes simples (éd. Équateurs). Il succède à Paul Greveillac récompensé pour Les âmes rouges (Gallimard). Il reçoit un chèque de 5000€.

Le palmarès complet du prix Roger Nimer.

RÉSUMÉ DU LIVRE :
« Ce qui repousse les caméras m’attire. Ceux qui trébuchent, ceux qu’on ne voit pas. J’aime le fond de la classe. Le saccage et le sursaut, la poudrière, le foutoir, la beauté, les rêveurs : tout est au fond, chez les invisibles. Au fond des vallées. Cette leçon, je l’apprendrai aux côtés de frère Pierre. En citant saint Paul, il me dira que la véritable sagesse n’est pas celle du monde : "Si quelqu’un pense être sage à la manière d’ici-bas, qu’il devienne fou pour être sage." » Au cœur d’une vallée, aux confins de la France, un homme tient là seul par sa foi. Au plus près des vies minuscules – les bergers et les bêtes, les paumés et les vagabonds célestes –, il accueille les histoires murmurées, les hommes en perdition. Les croyants et ceux qui ne croient pas. Parce qu’« on ne peut plus faire comme si les gens avaient la foi. » Pour lui, cela importe peu. Jour et nuit, son portable sonne. Il accourt. D’une plume taillée à la serpe, Pierre Adrian nous offre un récit bouleversant, à l’écoute des ténèbres et de la désespérance d’une époque.

Billet publié le 19 octobre 2017