L_Hiver_du_mecontentement.jpgLe dernier grand prix de la saison a été attribué à Thomas B. Reverdy pour L'Hiver du mécontentement (Flammarion). Au final, c'est une sorte de compensation pour lui (il était dans le dernier carré du Goncourt) mais ce ne sera pas une compensation pour Paul Greveillac qui n'a rien obtenu. Thomas B. Reverdy succède à Jean-René Van der Plaetsen récompensé pour La nostalgie de l'honneur (Grasset).

Lire Le palmarès complet du prix Interallié.

La sélection :
Laurence Cossé Nuit sur la neige (Gallimard)
Paul Gréveillac Maîtres et esclaves (Gallimard)
Stéphane Hoffmann Les belles ambitieuses (Albin Michel)
Thomas B. Reverdy L’hiver du mécontentement (Flammarion)


Résumé de l'hiver du mécontentement (par l'éditeur) :
L’Hiver du mécontentement, c’est ainsi que le journal le Sun qualifia l’hiver 1978-1979, où des grèves monstrueuses paralysèrent des mois durant la Grande-Bretagne. Voici venir l’hiver de notre mécontentement, ce sont aussi les premiers mots que prononce Richard III dans la pièce de Shakespeare. Ce personnage, la jeune Candice va le jouer, dans une mise en scène exclusivement féminine. Entre deux tournées à vélo pour livrer des courriers dans un Londres en proie au désordre, elle cherchera à comprendre qui est Richard III et le sens de sa conquête du pouvoir. Au théâtre Warehouse, lors d’une répétition, elle croisera une Margaret Thatcher encore méconnue venue prendre un cours de diction et déjà bien décidée à se hisser à la tête du pays. Elle fera aussi la rencontre de Jones, jeune musicien brutalement licencié et peu armé face aux changements qui s’annoncent.

Thomas B. Reverdy écrit le roman de cet hiver qui a sonné le glas d’une époque et accouché d’un autre monde, un monde sans pitié où Just do it ne servira bientôt qu’à vendre des chaussures. Mais il raconte aussi comment de jeunes gens réussissent à s’y faire une place, en luttant avec toute la vitalité, la détermination et les rêves de leur âge.


Billet publié le 14 novembre 2018